Agriculteur Marché à la ferme Crissier
Notre Philosophie, notre façon de travailler
Notre exploitation est labélisée IP-Suisse. Il s’agit d’un label écologique qui certifie que nous faisons notre maximum pour favoriser la biodiversité, nécessaire à nos cultures, et que nous pratiquons une agriculture raisonnée, dans le respect de l’homme et de l’environnement.
« IP » signifie « Integrate Production » ou « Production intégrée ». La production fruitière suisse et intégrée se définit ainsi : « En production fruitière intégrée, le producteur cherche à optimiser la qualité des fruits par l’application de techniques culturales conformes aux exigences de l’écologie et supportables économiquement. »
Les contrôles se réalisent au minimum tous les trois ans et permettent de s’assurer que les exigences de base et la philosophie du label sont bien respectées.
Notre métier évolue constamment car l’environnement évolue lui aussi d’année en année. Notre philosophie est de pratiquer une agriculture raisonnée et innovante tout en proposant à nos clients, de beaux produits, sains, à des prix abordables.
Voici 4 pratiques agricoles durables que nous mettons en œuvre sur notre exploitation, parmi nombreuses autres….
CONFUSION SEXUELLE
La confusion sexuelle est un moyen de lutte biologique qui permet de diminuer l’utilisation d’insecticides, notamment contre le carpocapse des pommes, le vers de la pomme.
Au printemps, des phéromones sont installés manuellement dans le verger afin de brouiller la recherche des femelles par les mâles. Les mâles désorientés, n’arrivent pas à s’accoupler.
Pour appuyer cette méthode, un virus biologique est régulièrement traité (tous les 10 jours) avec le tracteur pour tuer les chenilles qui auraient quand même réussi à venir au monde.
CONFUSION SEXUELLE
La confusion sexuelle est un moyen de lutte biologique qui permet de diminuer l’utilisation d’insecticides, notamment contre le carpocapse des pommes, le vers de la pomme.
Au printemps, des phéromones sont installés manuellement dans le verger afin de brouiller la recherche des femelles par les mâles. Les mâles désorientés, n’arrivent pas à s’accoupler.
Pour appuyer cette méthode, un virus biologique est régulièrement traité (tous les 10 jours) avec le tracteur pour tuer les chenilles qui auraient quand même réussi à venir au monde.
EXTENSO
Certaines cultures ont besoin de moins de protection contre les maladies et les ravageurs.
C’est le cas des céréales que nous cultivons en Extenso.
Il s’agit d’un mode de culture qui interdit l’utilisation d’insecticides et de fongicide sur la culture. Les agriculteurs qui pratiquent l’extenso reçoivent une prime par hectare de céréales extenso chaque année pour compenser la perte de rendement inhérente à la non-utilisation de ces produits.
Ils ne sont cependant pas pieds et mains lié, puisqu’en cas de forte attaque, l’exploitant peut annoncer sa sortie de ce mode de culture pour sa parcelle au Canton. Il ne touchera pas la prime mais pourra sauver une partie de sa culture à l’aide d’un insecticide ou d’un fongicide.
VARIÉTÉS RÉSISTANTES
L’utilisation de variétés résistantes aux maladies dans l’agriculture doit faire partie d’une démarche de développement durable qui permet de réduire l’utilisation des fongicides. Malheureusement, une forte demande pour des variétés peu résistante persiste encore pour de multiples raisons (préférences des grandes-surfaces, habitudes des consommateurs).
Sur notre exploitation, nous cultivons 17 variétés de pommes différentes, dont quelques variétés résistantes.
Dans un futur proche, un verger entier (9500 m2) sera dédié pour cultiver uniquement des variétés résistantes qui nécessiterons moins d’utilisation des produits de protection des plantes.
VARIÉTÉS RÉSISTANTES
L’utilisation de variétés résistantes aux maladies dans l’agriculture doit faire partie d’une démarche de développement durable qui permet de réduire l’utilisation des fongicides. Malheureusement, une forte demande pour des variétés peu résistante persiste encore pour de multiples raisons (préférences des grandes-surfaces, habitudes des consommateurs).
Sur notre exploitation, nous cultivons 17 variétés de pommes différentes, dont de nombreuses variétés résistantes.
Dans un futur proche, un verger entier (9500 m2) sera dédié pour cultiver uniquement des variétés résistantes qui nécessiterons moins d’utilisation de fongicides.
BÂCHES ANTI-PLUIE
Encore à l’essai, la bâche anti-pluie pourrait-être une alternative durable pour diminuer l’utilisation de fongicides sur les pommes.
La pluie étant source de développement de champignon, empêcher qu’elle tombe sur les fruit réduit fortement les risques d’infection.
L’essai réalisé sur une ligne de Galaxy en 2019 sur notre exploitation le démontre. Nous étudions la possibilité d’augmenter la surface de verger couverte par des bâches parapluie, mais l’investissement financier reste encore trop important pour la culture de pommiers.
Les bâches peuvent se réutiliser plusieurs années, elles sont d’ailleurs repliées au-dessus des arbres durant l’hiver pour être remise en place au printemps. Cela en fait donc une protection durable dans le temps.